Les dégâts du libéralisme
En Haute-Garonne comme ailleurs, les politiques anti-sociales et anti-écologiques menées depuis des années par les différents gouvernements ont amené leurs lots de régression sociale et d’atteintes à l’environnement.
A Toulouse, Moudenc mène une politique d’austérité et de privatisation, il agit en faveur des promoteurs et des plus riches. Son inaction climatique est patente. Tout est fait pour le tourisme et le centre-ville, les quartiers populaires et/ou périphériques sont relégués, invisibilisés. La vie des jeunes et des familles est difficile et les fractures sociales et territoriales s’accentuent. Les bibliothèques et médiathèques font face à une réduction massive de moyens, en particulier dans les quartiers populaires et pour les personnes à mobilité réduite (bibliobus). Les transports collectifs ne répondent pas aux exigences pour la troisième ville de France rendant ainsi la vie très difficile pour les habitant.es de la Métropole toulousaine, avec son cortège d’embouteillages quotidien et de dégradation de la qualité de l’air.
Moudenc est sous l’influence grandissante de l’extrême-droite et n’hésite plus à en reprendre les thématiques, insécurité, immigration, attaques contre les droits des femmes et LGBT+, calomnies et attaques incessantes contre la gauche militante… Il est urgent de le chasser du Capitole !
Renouer avec l’unité pour gagner !
Dans toutes les communes de la Haute-Garonne, il est nécessaire de faire front contre le RN, là où il annonce vouloir conquérir des mairies et là où il compte participer à des listes d’union des droites. Faire front, c’est d’abord faire l’unité de la gauche sur un programme engageant de réelles mesures sociales et écologiques dans la lignée de celles de la Nupes et du NFP, en s’opposant sans relâche aux attaques contre les conquis sociaux, au racisme et à la xénophobie. Toute commune gagnée par notre camp social sera demain un point de résistance populaire contre l’avancée du RN et de ses idées !
A Toulouse, pour barrer la route à Moudenc et à l’extrême droite, il faut l’unité à gauche. Les initiatives du Printemps Toulousain, que nous soutenons, portent cette nécessité et rencontrent un écho certain.
Il n’y a aucune raison qu’à Toulouse, une large unité sur un programme social et écologique de rupture, dans la logique de celui du NFP, ne voit pas le jour. Toutes les forces politiques doivent prendre leurs responsabilités dans la construction d’une telle dynamique. Le récent rapprochement entre l’Assemblée des Quartiers et la France Insoumise avec ses chefs de file François Piquemal et Agathe Roby, est une très bonne nouvelle et doit être salué. Cet accord, le premier entre forces de gauche, relance la possibilité d’une unité plus large. S’il s’agit d’abord d’un accord entre forces politiques sur un programme de rupture avec celui de Moudenc, c’est aussi une mise en mouvement pour un véritable soutien populaire, associatif, syndical, appuyé par des collectifs dans tous les quartiers, participant à l’élaboration du programme et préfigurant une véritable démocratie participative municipale en lien avec les besoins sociaux.
Le temps presse, la campagne des municipales est engagée. Moudenc a su faire l’unité du camp réactionnaire. Toulouse, qui a déjà voté clairement à gauche, a besoin d’une gauche solide sur ses appuis, l’heure du changement et de la bifurcation sociale, écologique, féministe et démocratique est venue !
